Passer un grade DAN

Passer un grade DAN

Passer un grade DAN ne se résume pas à réaliser le plus parfaitement possible des techniques (même s’il est évident que la qualité d’exécution de ces dernières est importante). En effet, c’est l’ensemble du comportement du pratiquant qui sera évalué !!! Ainsi, dans le « Réglement particulier CSDGE » (comission en charge des passages de grades DAN) on peut lire ceci :

« Il faut considérer que l’évaluation doit être effective durant la totalité de la prestation du candidat, prestation qu’il convient donc de prendre en compte dans son déroulement global, tout au long de la présence dans le Dojo (tant pour Tori que pour Aïte/Uke). Ainsi, la montée sur le tapis, les saluts initiaux et finaux, les phases d’attente, la qualité de présence avant et après le contact physique sont-ils à observer tout autant que l’échange physique à proprement parler. »

Tamura Seinseï

Les grades DAN sont les grades supérieurs aux grades KYU. Il est à noter que les niveaux pour les DAN vont par ordre croissant de maîtrise, en commençant par le 1er DAN. De plus, les grades s’obtiennent sur présentation à des examens du 1er au 4ème DAN. Enfin, les grades plus élevés requièrent des années d’expérience et une contribution significative par l’enseignement ou la recherche. Ces derniers doivent être proposés par des instances déterminées relevant de la discipline.

En dernier lieu, précisons que l’état français ne reconnait que les seuls les grades DAN homologués par la Commission Spécialisée des DAN et Grades Equivalents – AIKIDO.

Quoiqu’il en soit, lors du passage de grade, les éléments pris en compte seront nombreux. Tout d’abord, citons le respect (reigisaho), la sérénité (seishin jotaï, kokoro no mochikata) et la vigilance (kamae, zanshin). Viennent ensuite la détermination (kiryoku), l’attitude (shisei), l’unité du corps (shisei , metsuke) et l’équilibre (shisei).

D’autres aspects seront également observés. Parmi eux, on peut noter le relâchement (shisei, kokyu ryoku) et la condition physique. Bien sûr, la connaissance du répertoire (dont la distinction et complémentarité omote/ura) et la logique de construction seront primordiales. De la même manière, la création et la gestion du déséquilibre, la gestion du « maaï » ou l’utilisation du principe « irimi » joueront un rôle majeur.

Par ailleurs, le jury évaluera d’autres éléments essentiels lors du passage de grade : la présence potentielle d’atemis, l’absence d’ouverture (au sens martial, réciproque du critère précédent), la pertinence des directions et des déplacements (taï sabaki, irimi, tenkan), la connexion (ki-musubi, awase), le caractère non-traumatisant de la technique…

A méditer !!!

Fiches d’information…

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SHODAN

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NIDAN

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SANDAN

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YONDAN

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